Pour une médecine enfin adaptée aux femmes

dans-le-secteur-de-la-sante-si-les-femmes-sont-76-elles_883485_490x326Si l’égalité hommes femmes est une nécessité encouragée dans de nombreux domaines, force est de constater que cette égalité a bien du mal à s’établir dans le domaine de la santé où les particularités féminines sont occultées alors que notamment pour ce qui a trait aux maladies cardio-vasculaires on sait aujourd’hui que les manifestations cliniques sont différentes selon le sexe et que la prise en charge comme le traitement se devraient d’être personnalisés en conséquence. Or, en dépit des progrès constatés et une inclusion des femmes dans les essais cliniques désormais approuvée par les Etats-Unis, il est insensé de lire que seuls 20% des tests de médicaments sur animaux sont menés sur des femelles. Des chiffres sidérants que Peggy Sartre évoque longuement dans son passionnant ouvrage « Le sexe des maladies ».

Cette conscience d’œuvrer pour une recherche qui n’ignore plus la femme fut le combat initié depuis 2011 par Danièle Hermann notre regrettée Présidente dont nous poursuivons l’engagement bien déterminés à bousculer les préjugés et à établir des programmes de recherche pour que les maladies cardio-vasculaires féminines soient prises en compte et traitées selon des critères spécifiques. Une alerte rouge de santé publique qui fut pourtant relayée par l’European Heart Journal  dès 2011. Etape par étape les mentalités évoluent et nous sommes fiers d’en avoir été à l’origine et de renforcer aujourd’hui nos actions grâce au soutien précieux de notre conseil scientifique. Le premier conseil scientifique français chargé de lancer des programmes de recherche ciblés sur le cœur des femmes.

Félicitations à la Tribune de Genève de relayer dans son article du 21 novembre 2014 ce message d’une médecine paritaire pour lequel notre Fondation ne cesse de se battre.