La recherche pour le cœur des femmes
Rencontre avec Celine Gales membre du jury des bourses cœurs de femmes autour de ses projets de recherche sur les maladies cardiovasculaires des femmes
Céline Gales est une chercheuse française spécialisée en pharmacologie et cardiologie, actuellement Directrice de Recherche à l’INSERM au sein de l’Institut des Maladies Métaboliques et Cardiovasculaires (I2MC) à Toulouse. Elle est membre du jury des bourses de recherche «Danièle Hermann-Cœurs de femmes» depuis 2015 d’abord sous la Présidence du Professeur Alain-Jacques Valleron puis sous la Présidence du Professeur Dominique Costagliola.
Elle est très impliquée dans la recherche sur les maladies cardio-vasculaires des femmes et notamment des femmes les plus jeunes.
Parcours académique et professionnel
- Doctorat en pharmacologie obtenu en 2001 à l’Université Paul Sabatier (Toulouse).
- Post-doctorat à l’Université de Montréal dans le laboratoire du Dr Michel Bouvier, spécialiste mondial des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG).
- Recrutée à l’INSERM en 2005, elle co-dirige depuis 2011 l’équipe Archi-Card, qu’elle dirige seule depuis 2021.
Domaines de recherche
Ses travaux portent principalement sur :
- Les récepteurs couplés aux protéines G (RCPG), qui sont ciblés par environ 30 % des médicaments disponibles sur le marché.
- L’agonisme biaisé, une approche visant à activer sélectivement certaines voies de signalisation cellulaire pour réduire les effets secondaires des médicaments.
- L’architecture de surface des cardiomyocytes et son rôle dans l’insuffisance cardiaque.
Elle a notamment découvert le rôle de la protéine éphrine-B1 dans le maintien de l’architecture normale du cœur adulte, ouvrant des perspectives en médecine régénérative cardiaque.
Distinctions
- Lauréate en 2013 du Prix Bettencourt Coups d’élan pour la recherche française, doté de 250 000 €, qui a permis la rénovation de son laboratoire et l’acquisition d’équipements de pointe pour ses recherches.
« Il y a une sous-estimation des risques cardiovasculaires dans la population de jeunes filles qui amène à un manque de vigilance en particulier dans cette population spécifique. »