Le cœur des femmes

Le manifeste

LES FEMMES AU CŒUR D’UNE TRISTE INEGALITE

 

 

Mal diagnostiquées en termes de maladies cardio-vasculaires, maintenues en malades subalternes, bien que présentant des symptômes à la fois semblables et très différents des hommes, les femmes sont une fois de plus les grandes oubliées de la santé et de la recherche.

Il est donc temps de faire un véritable effort pour une parité du coeur.

Existe-t-il des diagnostics sexués ?

Il est temps de comprendre les symptômes spécifiques aux femmes, de repenser la prévention au féminin et de lancer une recherche pointue et innovante que la France grâce à la Fondation Recherche Cardio-Vasculaire-Institut et son conseil scientifique éminent et inattaquable sera un des 3 ou 4 pays à souhaiter parfaire.

POURTANT DES CHIFFRES SANS APPEL :

Dans les pays industrialisés et dans le monde : c’est désormais la première cause de mortalité après 55 ans.


– 1 Femme sur 3
meurt d’une maladie cardio-vasculaire

– 1 Femme sur 26 meurt du cancer du sein

Les chiffres sont très alarmants. Ils sont insupportables par l’ignorance que les femmes en ont.

Plus préoccupant encore, ces maladies touchent des femmes de plus en plus jeunes, avec 10% de taux de mortalité chez les 25-44 ans. Et l’on sait que ces chiffres vont aller en progressant.

Parmi les maladies cardio-vasculaires les plus fréquentes on retrouve :

–          L’infarctus du myocarde,

–          L’accident vasculaire cérébral

En nette progression depuis 20 ans, l’accident vasculaire cérébral est également fortement corrélé à une autre hausse : celle de l’hypertension artérielle.

FEMMES ET RISQUES CARDIO-VASCULAIRES : UNE INEGALITE DES SEXES

De nombreux rapports déplorent le moindre intérêt accordé à la prise en charge du risque cardio-vasculaire chez la femme. La raison vraisemblable est que la femme est réputée plus protégée que l’homme par rapport aux accidents cardiaques.

Les données épidémiologiques récentes doivent cependant conduire à réviser cette attitude. Passé 55 ans, les maladies cardio-vasculaires deviennent la première cause de mortalité chez la femme, avant  le cancer. Il est donc impératif d’appliquer à la femme la même stratégie de dépistage et de traitement cardio-vasculaire qu’a l’homme.
Des négligences, voire du sexisme qui sont loin d’être sans conséquences. En effet, 55% des accidents cardiaques sont fatales chez les femmes, contre 43% chez les hommes.